De nouvelles études montrent que les fibres contenues dans nos vêtements pourraient empoisonner les cours d’eau et la chaîne alimentaire à très grande échelle.

Des chercheurs de l’Université de Californie de Santa Barbara ont constaté qu’en moyenne, les vestes polaires en tissu synthétique libèrent 1,7 grammes de microfibres à chaque lavage.

Les microfibres ainsi « libérées » du vêtement voyagent ensuite dans les stations d’épuration. Ces dernières ont des difficultés à les filtrer puisque 40% d’entre elles se retrouvent dans les rivières, lacs et océans.

Les microfibres synthétiques sont dangereuses car elles sont consommées par les poissons et autres animaux marins. Un phénomène de bio accumulation se met en marche : les microfibres se concentrent dans les corps de plus gros animaux, et ce de plus en plus jusqu’au sommet de la chaîne alimentaire. En tant que consommateurs de poissons, nous serions donc directement impactés.

Les marques qui utilisent des bouteilles en plastiques recyclées pour créer un vêtement plus écologique de type polaire ont appris par ces récentes études que le plastique finira de toute façon dans l’océan, dans une forme qui entraînera de graves problèmes pour l’environnement marin.

Autre point soulevé par les chercheurs : les microfibres synthétiques ont la faculté d’absorber des polluants organiques persistants, comme les PCB, et de les concentrer dans les tissus des animaux marins.

source ;http://www.juniorwaterprize.fr/pollution-cours-deau-oceans-fibres-synthetiques/

 

 

Entre 15 et 31% de tous les plastiques que l'on trouve dans les océans seraient de la matière première qui ont servi à fabriquer des produits de consommation courante.

On accuse les produits cosmétiques d'être les grands pourvoyeurs de micro plastiques retrouvés dans les océans. Si ça n'est pas faux, le rapport publié aujourd'hui par l'UICN (Union internationale de conservation de la nature ) montre qu'ils sont loin d'être les plus importants. Bien loin devant eux se trouvent les vêtements synthétiques et, de façon encore plus contre intuitive, les pneus.

Pour aboutir à cette conclusion, l'organisation internationale a laissé de côté les micro plastiques fruit de la dégradation des gros déchets qui arrivent en mer. Ils ne se sont penchés que sur ces «poussières» de plastiques fabriquées à dessein pour entrer dans la composition de toutes sortes d'objets de la vie courante: produits de beauté, peintures, revêtements, etc... «Les travaux que nous avons menés nous permettent de conclure qu'entre 15 et 31% de tous les plastiques que l'on trouve dans les océans seraient de la matière première», précise ainsi le rapport.

source le figaro